Ciel (le) des dieux

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Vreede, Elisabeth
ISBN : 2-85248-202-9
Nbre de pages :
410
Traduction :
Claretie, Germaine
Reliure :
Broché
Format :
15,5 cm X 23 cm
Communication :
Écrits
Édition année :
2008
Éd. précédente :
1999, 1973
Auteur(s) :
Vreede, Elisabeth
Autres :
99 dessins
Langue originale :
Allemand

Le livre d'Elisabeth Vreede rassemble les multiples indications données par Rudolf Steiner dans le domaine de l'astronomie, de l'astrologie et de l'astrosophie. En même temps, il présente d'une manière accessible les données extérieures de la science du ciel. Le lecteur est invité à observer par lui-même les phénomènes célestes en s'éveillant aux forces spirituelles qui agissent dans le cosmos et dans l'âme humaine.

Extrait du sommaire : - Les astres et leurs rythmes - Le soleil, les planètes, le zodiaque, les, comètes, les météores, les nébuleuses - L'astrologie à la lumière de la science de l'esprit - La vie après la mort - La vie du Christ et les astres - Les éclipses de Soleil et de Lune - À propos des horoscopes - Les étoiles filantes et le fer cosmique

Elisabeth VREEDE

La Haye 1879- Domach 1943

Áprès des études de mathématiques, astronomie, philosophie et sanskrit à I'université de Leyde, elle enseigne les mathématiques dans un lycée. Sa rencontre avec Rudoif Steiner en 1903 sera décisive. Elie consacrera le reste de sa vie au mouvement anthroposophique. En 1923, elle est nommée responsable de la Section de mathématiques et d'astronomie à l'université libre de science de l'esprit au Goetheanum

Pour une astronomie spirituelle

Avec Copernic, Galilée, Newton, l'univers s'est vidé de tout contenu spirituel pour devenir un mécanisme prodigieux, mais sans vie. Et pourtant, chacun peut le pressentir dès qu'il lève les yeux vers le firmament, les astres recèlent l'énigme de nos origines et de nos destinées. En apprenant à observer et à comprendre le ciel comme Elisabeth Vreede nous y invite, nous parvenons à ressentir comment nous relier aux forces qui agissent dans le Cosmos. Évitant le piège des superstitions astrologiques autant que celui des théories matérialistes réductrices, elle nous conduit, grâce à l'anthroposophie, vers un élargissement de la vision scientifique et surtout, vers un amour plein de respect pour la Terre et le Cosmos.

Les éclipses de Lune et de Soleil

" Les éclipses de Lune, en général, font une impression moins individualisée que celles de Soleil ; elles ne décrivent pas des trajectoires aussi nettes, mais recouvrent plutôt de vastes superficies de terre. C'est d'ailleurs compréhensible, si l'on considère les éclipses comme des " soupapes de sureté " : celles du Soleil pour la volonté maléfique qui rayonne à partir de la Terre dans le cosmos, et celles de la Lune pour les mauvaises pensées que ces éclipses laissent ruisseler du cosmos jusqu'à la Terre. Dans sa conférence déjà citée sur la lumière du Soleil et celle de la Lune, Rudolf Steiner raconte que les anciens initiés confiaient leurs questions à l'univers lors du lever du Soleil, exactement à la nouvelle lune. Or une éclipse de Soleil a toujours lieu à la nouvelle lune et pour un lieu géographique où le Soleil se lève. Les initiés attendaient les réponses à la pleine lune, et nous savons que les éclipses de Lune ne sont possibles qu'à cette phase. Nous voyons donc que, pour les anciens initiés, les éclipses devaient apporter des interruptions dans leurs activités sacerdotales. Questionner est un acte volontaire, qui ne pouvait s'accomplir au moment d'une éclipse de Soleil, et l'illumination des pensées, les réponses de l'univers, ne pouvaient parvenir pendant une éclipse de Lune. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles on étudiait les éclipses avec tant de soin, en des temps où il n'existait pas encore de science abstraite. Cela explique peut-être aussi un fait tragique que les livres de vulgarisation ne manquent jamais de rappeler : les deux astronomes chinois Hi et Ho, qui avaient omis d'annoncer correctement à l'empereur une éclipse de Soleil de l'an 2154 av.J.-C., furent décapités en punition de cette faute. Les uns racontent qu'ils s'étaient enivrés, les autres qu'ils s'étaient trompés dans leurs calculs. Dans ce dernier cas, le châtiment aurait été fort injuste, car jusqu'au XIX' siècle, il n'a jamais été possible de calculer d'avance, à quelques minutes près, le début des éclipses ; et même aujourd'hui, il reste toujours une indétermination de plusieurs secondes, à cause de l'extraordinaire mobilité et la variation continuelle de l'orbite lunaire. Pendant une éclipse de Soleil, le mal qui réside dans les impulsions volontaires des hommes quitte la Terre sans être consumé par la lumière solaire, et rayonne dans le cosmos, où il poursuit ses ravages. Sur terre aussi, dans la pénombre livide et inquiétante qui précède l'obscurcissement total, il se passe bien des choses qui ressortissent au domaine du mal. Rudolf Steiner a indiqué qu'à ce moment, de terribles démons sortent des créations de la technique moderne, révélant l'être véritable qui est ensorcelé en elles. Pendant une éclipse de Lune, par contre, les hommes ont l'occasion de se laisser dicter des " pensées démoniaques ". Nous voyons par là comment il est possible, grâce à la science de l'esprit, de réaliser ce que nous avons déjà exprimé : " on apprend aussi à estimer de façon juste de tels phénomènes intermédiaires qui se situent au milieu, entre le cosmos physique et le cosmos spirituel. "

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